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  • LE BON GRAIN ET L’IVRAIE - Manuela Frésil
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LE BON GRAIN ET L’IVRAIE - Manuela Frésil

20,00 €Prix

Un film de Manuela Frésil

documentaire | 2019 | 94 min.

sous-titres anglais disponibles

 

Digipack / DVD

isbn 3760263880012 

 

RÉALISATION IMAGE SON MANUELA FRESIL

MONTAGE MARC DAQUIN

PRODUCTION CINEDOC FILMS ET LA TRAVERSE

AVEC ERBLIN, VANESSA, DARINA, BJORI, MERSY, REZARTA, LORENTA, OULA, ENDRITT, LIBERTA, BURIM, FABIAN, ALBIAN, SHQIPRIM, OLTA, ALDINE, MA BILA, EDISON, REGINA, SARAH, LEARTA

Mention spéciale du jury longs métrages au Festival international du film d’éducation

Sélections : Cinéma du réel, États généraux du film documentaire, Traces de vies...

En petite bande joyeuse, ils dansent, rient, font des batailles de boules de neige,mais où dormiront-ils cette nuit ? Dans un hall de gare ? Dans un centre d’hébergement ? En France, aucun enfant ne devrait se poser ces questions..

« Manuela Frésil rencontre les familles qui vivent à la rue à Annecy et filme une année durant la vie des enfants qui vivent là leur vie d’enfants tandis que les parents silencieux et inquiets tentent de préserver un semblant de vie de famille. Les conditions de vie sont rudes et plus encore quand sur décision du préfet, le centre qui les héberge ferme. L’hôtel social, le square au centre-ville, l’appartement prêté, toutes les nuits il faut trouver où dormir. Et pour ces enfants se raconter une normalité entre l’école et le foyer. Même lorsque c’est l’hiver, qu’il neige dehors et que la gare est le seul refuge pour la journée, personne ne songe à rentrer au pays. Ce pays n’est souvent déjà plus que celui de leurs parents pour ces enfants qui manient la langue française comme s’ils étaient nés là. Frésil réalise un film seule, avec une caméra, un micro et une voiture. Elle est sans équipe, mais en vérité, seule, elle ne l’est jamais. Elle est avec ces enfants, les regarde autant qu’ils la regardent, lui racontent leur quotidien, leur espoir, les peurs, ce qu’ils comprennent de situations qu’ils ne comprennent pas. Ils jouent pour elle, jouent avec elle. La cinéaste est ainsi tirée à l’intérieur de son film, hors cadre mais dans un contrechamp omniprésent que l’on se figure aisément. En filmant ces enfants auxquels l’état français refuse l’asile, elle légitime leur présence autant à nos propres yeux qu’aux leurs, ils sont sur le devant de la scène. Face à la caméra, ils vivent, s’amusent, bavardent, existent aux yeux de tous, ils sont à leur place ici et maintenant. »

Catherine Bizern

 

BONUS

  • De l’urgence, entretien avec Manuela Frésil (2022, 15 min.)
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