CHANGER DE VIE + SI J'ÉTAIS UN VOLEUR — Paulo Rocha

DEUX FILMS DE PAULO ROCHA
 
CHANGER DE VIE
[MUDAR DE VIDA]
PORTUGAL - 1965 - 93 MINUTES - FICTION - NOIR & BLANC
VERSION RESTAURÉE
VERSION ORIGINALE PORTUGAISE, SOUS-TITRES FRANÇAIS ET ANGLAIS
AVEC GERALDO DEL REY, MARIA BARROSO, ISABEL RUTH
Adeline rentre au village après avoir accompli son service militaire en Angola.
Il retrouve Julia, sa fiancée, mariée avec son frère. Encore amoureux d'elle, il
s'adapte mal à sa vie de famille. Il rencontre une jeune fille un peu sauvage,
Albertina, avec qui il va tenter de refaire sa vie...
« Le Portugal a une expérience du voyage. Les grandes figures de notre culture ont passé leur temps en Chine, au Brésil... Comme si Montaigne ou Ronsard en avaient bavé au bout du monde! L'œuvre des artistes portugais est éclairée par cette dérive personne/le. Perdu dans un monde inconnu, on est à la fois désespéré et émerveillé. Aujourd'hui, /es dangers ne sont pas /es mêmes, je ne risque pas d'être vendu comme esclave ou de périr dans un naufrage, mais je me sens complice de ces aventuriers, dont la description du monde était enrichie par leurs désastres et leurs victoires intimes... » Paulo Rocha
 
 
SI J'ÉTAIS UN VOLEUR
[SE EU FOSSE LADRAO, ROUBAVA]
PORTUGAL - 2012 - 87 MINUTES- FICTION - COULEUR
VERSION ORIGINALE PORTUGAISE, SOUS-TITRES FRANÇAIS ET ANGLAIS
AVEC ISABEL RUTH, LUIS MIGUEL CINTRA, MÂRCIA BREIA
Dans les années 1920, Vitali no voit son père mourir de la peste qui décime le pays. Quelques années plus tard, il reprend l'exploitation agricole et devient chef de famille, mais le village n'est pas à la hauteur de ses ambitions.
« Pourquoi je mets la caméra là, en plongée, en contreplongée, ne devient clair que très lentement, grâce au jeu des acteurs, au hasard d'une lumière. Jamais à cause d'un point de vue préétabli, d'un mouvement affectif collectif, d'une mode. C'est une vérité non absolue, simplement, le plus probable au moment où je tourne. Je filme les questions que je pose au monde et le monde influe sur les réponses que je trouve. » Paulo Rocha