L'ÎLE DES AMOURS + L'ÎLE DE MORAES — Paulo Rocha
- L'ÎLE DES AMOURS
[A ILHA DOSAMORES]
PORTUGAL/JAPON - 1978 - 169 MINUTES - FICTION - COULEUR
VERSION RESTAURÉE
VERSION ORIGINALE PORTUGAISE, SOUS-TITRES FRANÇAIS ET ANGLAIS
AVEC LUIS MIGUEL CINTRA, CLARA JOANA, ZITA DUARTE
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La vie et l'œuvre de !'écrivain Wenceslau de Moraes, né à Lisbonne en 1854, mort à Tokushima au Japon en 1929, ayant vécu la moitié de sa vie en Extrême-Orient.
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« La désorientation survient lorsque la porte voisine s'ouvre, à l'improviste, sur l'horizon. Dans L'Île des amours, la porte voisine est celle du Portugal, et elle s'ouvre sur l'Asie. Nous pensons connaître le Portugal, nous nous trompons. Nous savons que nous ne connaissons pas grand-chose à la littérature portugaise, mais nous ne soupçonnons même pas qu'entre le Portugal, ses colonies et ses avant-postes, il existe une littérature de l'exil, un axe ténu qui relie Lisbonne à Macao ou Nagasaki depuis des siècles. Nous ne connaissons pas Wenceslau de Moraes (mais à la fin du film de Rocha, nous l'aimons). Nous n'avons plus le droit d'ignorer que le Portugal est un petit pays qui produit de nombreux films merveilleux. "Un cinéma artisanal,
anarchique et visionnaire", dit Paulo Rocha. » Serge Daney
- L'ÎLE DE MORAES
[A ILHA DE MORAES]
PORTUGAL/JAPON - 1983 - 102 MINUTES - DOCUMENTAIRE - COULEUR
VERSION RESTAURÉE
VERSION ORIGINALE PORTUGAISE, SOUS-TITRES FRANÇAIS ET ANGLAIS
AVEC EKIJI MATSUMURA, JAKUCHO SETUCHI, ARMANDO MARTINS JAN EIRA
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Après L'Île des amours, Rocha revient sur Moraes, avec lequel il établit un dialogue intime en élargissant à l'histoire du Portugal, de l'Europe et de l'Orient.
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« C'est à Lisbonne, à la faculté de droit, que j'ai baigné pour la première fois dans une ambiance cinéphile. Des amis partaient à Paris en stop, voyaient quatre ou cinq films et revenaient nous /es raconter... À l'ldhec j'ai découvert Mizoguchi et rencontré des cinéastes japonais de passage à Paris pour des rétrospectives. C'est aussi à Paris que j'ai commencé à apprendre le japonais. J'ai eu une chance énorme de rencontrer sur quelques années /es films de Renoir, Mizoguchi, Oliveira, Lang, Dreyer, et ceux de la Nouvelle Vague. » Paulo Rocha


